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17 décembre 2007
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La cinquantaine nous impose de regarder en face une réalité qui n’est pas toujours facile à accepter : Le
vieillissement.
La vue baisse, les rides se font plus marquées, les cheveux blanchissent et les performances physiques et cognitives diminuent un peu
plus chaque année. C’est le temps des premiers rhumatismes, celui où les employeurs vous remercient poliment d’avoir envoyé votre C.V mais...
Rien de très réjouissant à première vue !
Rien de très réjouissant à première vue !
Puis vient le temps de la retraite. La fonction sociale disparue et n’ayant plus vraiment de fonction familiale, un sentiment de vide
et d’inutilité s’installe peu à peu. Si la personne ne réagit pas, c’est la dépression qui s’installera.
Certains abordent donc la vieillesse comme une maladie qui les ronge lentement, jour après jour. Ils finiront par attendre une mort à
la fois effrayante et libératrice. Les frustrés, aigris par la vie, soulageront leurs souffrances en faisant souffrir les autres ; les désillusionnés resteront silencieux et prostrés, solidement
emmurés dans le regret de n’avoir pas osé. Ah, s’ils avaient su !
D’autres au contraire vont profiter de ce temps béni pour accomplir les rêves qu’il n’ont pas eu le temps de réaliser
avant.
Au mois de septembre dernier, Blanche Olive, 95 ans, fait un saut en parachute
au-dessus du Mont-Saint-Michel. Un saut d’une hauteur de 4,000 mètres, pour récolter des fonds pour les enfants du Cachemire, victimes du tremblement de terre de 2005…
À 93 ans, René Durancau lui, travaille toujours ses 40 h/semaine.
Passionné par son travail dans un aréna, il lit sans lunettes, ne prend aucun médicament et vit une histoire d’amour avec une
jeunesse de 67 ans !
Ruth
Jenkins, 76 ans, règle son réveil à 4 h 30 pour être certaine de ne pas manquer son rendez-vous quotidien avec ses compagnes d'exercice : 14 km de marche. Au retour,
elle s'arrête dans un centre de conditionnement physique pour une séance de 45 mn d'aérobie, après quoi elle rentre à la maison, toujours en marchant, cuisiner, faire le ménage et s'occuper
de sa mère, de 103 ans, véritable modèle en son genre puisque 50 à 98 ans, elle a travaillé comme hôtesse d’un programme communautaire.
Whow, quelles belles leçons de vie !
Alors, selon vous, qu’est-ce qui fait la différence de perspectives entre les deux approches de la vieillesse ?
Selon moi, c’est l’Amour et la Foi ! L’amour de la Vie et de son prochain, la foi en Soi et en notre humanité. Je crois sincèrement qu’il faut
s’accepter tels que nous sommes et s’aimer, pour vieillir heureux et en santé. Continuer à s’impliquer socialement, faire du bénévolat, établir des projets, retourner aux études, enseigner,
rêver et vivre pleinement l’ « Instant Présent ».
Évidemment, il est tout aussi important de faire de l’exercice : marche, vélo, natation, tai-chi mais également des étirements pour
conserver la souplesse. Il est tout aussi sage d’avoir une alimentation adaptée, de pratiquer la respiration profonde, la relaxation et d’avoir une bonne hygiène intellectuelle en
pratiquant une gymnastique de la mémoire (le cerveau ne s’use, que si l’on ne s’en sert pas !), avoir une vie sociale active et continuer à s’adonner aux plaisirs de la chair.
Toutes ces pratiques apporteront, à coup sûr, un mieux-être et permettront de vieillir plus en santé.
En terminant, j’incite ceux qui se sentent concernés à lire l’article de Pierre Lefrançois, de Passeport Santé, « Musculation et
suppléments: une combinaison gagnante? ». C’est la conclusion d’une étude menée en Ontario (Canada) auprès de 39 sujets de plus de 65 ans qui ont pris 5 g de créatine et 6 g d’ACL
(Omega-6) par jour, associée à deux séances de musculation par semaine. Ceci a eu pour effet d’augmenter le tonus musculaire des sujets et d’améliorer leur rapport « masse
maigre/tissus adipeux ». En d’autres termes, les sujets étaient plus forts et moins gras. Un net avantage pour une personne vieillissante dont le tonus musculaire tend naturellement à
diminuer tandis que la matière grasse s’accumule.
Alors, si vous avez plus de 50 ans, vous pouvez choisir quel genre de vieux vous voulez Être : Celui qui
attend sa mort comme une punition inévitable ou celui qui vit encore pleinement ses rêves en attendant un autre niveau de conscience.
La Santé est avant tout un état d’esprit !
Un jeune vieux, fier de l’être.
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Comme vous l’avez peut-être lu dans ma présentation, je suis formateur en massothérapie. Lors du premier jour de mon dernier cours, alors que je
demandais au groupe de se présenter, Sébastien me répondit : On m’a forcé à suivre ce cours, je déteste être touché et encore plus toucher ! Ça commençait bien…