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  • : Le blog de la santé globale et du tourisme Formation-Santé
  • : Nous négligeons notre «  Capital santé », en nous adonnant à la malbouffe, à la sédentarité mais aussi en ne respectant pas nos heures de repos ou en dépassant nos limites. La santé n’est pas un capital inépuisable ! Ce blog a pour objectif de vous sensibiliser à conserver votre santé par des moyens simples et naturels.
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Détour-Santé

19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 20:18

diarrheeLe Réseau Sentinelles de L'Inserm nous informe que l'épidémie de Grippe A H1N1 est révolue... (Même si certains pensent que la Porcinette sera bientôt de retour) . Devons nous nous réjouir ?

Et non car une épidémie en chasse une autre et ce même Réseau Sentinelle nous informe que 558 000 personnes ont consulté leur médecin généraliste en 2 semaines pour causes de diarrhées aiguës. L'épidémie de gastro cuvée 2010 est arrivée !

De tous ces petits maux de l'hiver, s'il y en a un que je trouve particulièrement désagréable, c'est bien la gastro-entérite. Tout ceux qui ont été en contact avec le Virus de Norwalk se souviennent de cette fièvre et de ces maux de tête accompagnés de nausées, de crampes abdominales terribles avec vomissements et diarrhée.

Comment se protéger de l'infection ?

En période d'hiver, le système immunitaire est plus sollicité, il est donc utile de lui donner un petit coup de pouce. Pour cela, respectez vos heures de sommeil, évitez les stress inutiles et prenez des probiotiques et de l'échinacée. Lavez-vous les mains souvent et évitez d'entrer en contact avec des personnes contaminées. Observez également des mesures d'hygiène strictes pour la préparation des repas.

La gastro est là.

Les symptômes apparaissent entre 24 à 48 heures après l'infection et durent un ou deux jours. Toute personne infectée est contagieuse, du début des symptômes jusqu'à 48 heures après leur disparition. Restez chez-vous ! Vous éviterez ainsi de contaminer vos collègues. Restez couché et reposez-vous. Évitez de manger ou de boire durant quelques heures afin de permettre à votre système digestif de récupérer.

Comme 48 heures passées en diarrhées et vomissements peuvent être longs, voici quelques petits traitements d'urgences au naturel qui vous faciliteront la vie.

Dès le début des diarrhées, prendre du charbon activé, à raison de 2 à 4 capsules, 2 à 3 fois par jour (En poudre, 1 à 2 cuillères à table [5 g maximum par jour] mélangé à de l'eau). L'effet est radical!

Attention cependant, le charbon activé et l'argile inhibent les contraceptifs oraux et les éléments actifs des autres médicaments. Il est donc conseillé de laisser un minimum de 6 heures entre la prise de charbon ou d'argile et la prise de contraceptifs et/ou de médicaments.

ou

Mélanger une cuillère à café d'argile verte dans un verre d'eau et laisser reposer toute la nuit. Boire l'eau et laisser l'argile déposée au fond du verre. L'argile assainit la sphère intestinale, elle est anti-infectieuse, anti-inflammatoire, adoucissante et également cicatrisante.

Vous pouvez également avoir recours aux huiles essentielles. Le Dr. Willem dans son livre «Les huiles essentielles, médecine d'avenir», conseille la formule suivante pour les diarrhées infectieuses:

  • 1 goutte de sarriette des montagnes
  • 1 goutte d'origan
  • 1 goutte de cannelle de chine
  • 1 goutte de basilic exotique
  • 1 goutte d'huile végétale de calophylle inophylle.

Absorber sur support (1 cuillère de miel) 4 fois par jour.

Attention, ne pas utiliser d'huiles essentielles avant l'âge de 30 mois. Les dosages donnés ci-dessus, le sont uniquement pour l'adulte. Pour les enfants de plus de 30 mois, consulter le médecin, le pharmacien ou un aromathérapeute de confiance.

La gastro-entérite entraîne des pertes très rapides en eaux et minéraux. Ces pertes en eau et en sels minéraux peuvent être très importantes et particulièrement rapides. Pour un bébé, de telles pertes constituent une urgence vitale. En effet, un nourrisson peut parfois se déshydrater en moins de trois heures. Il est donc important de le réhydrater. Mélangez un litre d'eau bouillie et refroidie, six cuillerées à thé de sucre, cassonade ou miel et une cuillerée à thé de sel.

Quant à la légende urbaine qui dit de boire une certaine boisson gazeuse dé-gazéifiée... Oubliez ça! Cette boisson est trop sucrée et augmente la diarrhée...

Réalimentation

Quand les nausées auront disparu, reprendre progressivement une alimentation solide en privilégiant les aliments faciles à digérer, dont la diète «BRATT». Ce régime alimentaire est conseillé en accompagnement du traitement. Composé d'aliments peu gras et faibles en fibres, il consiste, à se nourrir de bananes, de riz à l'eau, de compote de pomme, de thé vert et de pain grillé ou biscottes. Il tient son nom de l'anglais Bananas, Rice, Applesauce, Tea and Toast.

En résumé

Dès l'apparition des symptômes, prendre du charbon activé ou de l'eau d'argile, pour freiner la diarrhée et les vomissements,

  • Évitez de manger ou de boire durant quelques heures,
  • Combattre le virus avec la formule du Dr. Willem,
  • Réhydrater et compenser les pertes en électrolytes,
  • Reprendre progressivement une alimentation solide.

Cet article n'est proposé qu'à des fins strictement informatives et dans l'intention de donner matière à une discussion éclairée avec votre médecin ou tout autre professionnel de la santé qualifié. Ne négligez jamais de consulter votre professionnel de la santé, en cas de doutes. Les renseignements fournis par un site internet ne sauraient en aucun cas remplacer une consultation auprès d'un professionnel.

Voilà, il me reste à vous souhaiter une très belle année 2010

 

Source & références

  • Les huiles essentielles, médecine d'avenir, Dr. Jean-Pierre Willem
  • Guide d'urgence naturopathique IIRHB
  • Principes fondamentaux de gastro-entérologie, États pathologiques et démarche thérapeutique, Archambault, Beaudry, Paré, Thomson et Shaffer, Association canadienne de gastroentérologie, 1997.

Ainsi que les sites Internet suivants:

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 20:00

santevousCe n’est plus un secret pour personne, la cause première des maladies n’est pas le microbe mais bien le terrain surchargé qui permet au microbe de s’installer. Pasteur lui-même aurait reconnu sur son lit de mort que « … le microbe n’est rien, le terrain est tout ».

En résumé, les maladies résultent des tentatives de nettoyage de notre organisme.

Dans la période qui suit les fêtes de fin d’année, on voit apparaître une kyrielle de bronchites, eczéma, diarrhées, crise d’urée… résultant d’une saturation des liquides organiques en déchets.

Réprimer les symptômes de ces maladies (crises de nettoyage) à l’aide de médications revient à contrecarrer le travail de purification de l’organisme et à repousser les déchets plus en profondeur. Une crise de nettoyage ne devrait donc jamais être réprimée sans raison mais plutôt soutenue, favorisée et même provoquée.

En attendant le « grand nettoyage de printemps », n’oubliez pas que les suppléments et/ou les complexes pseudo-détoxiquants ne remplaceront jamais une alimentation adéquate.

Alimentation & détoxination

Premier sacrifice, renoncez au café. En effet, ça fait travailler le foie, alors qu'il faut justement le reposer. Préférez donc le thé pour quelques semaines. Les réveillons ont été riches en protéines et en sucres (saumon fumé, foie gras, dinde, bûche…), il faut donc limiter ce type d’alimentation pendant quelque temps.

Optez pour des protéines maigres (viande blanche, poisson blanc) et des légumes. Rééquilibrez votre foie en mangeant équilibré (20% protéines, 20% céréales et 60% fruit & légumes), freinez la consommation de gras, de sucres blancs, d’alcool et buvez beaucoup d’eau puisque l’alcool déshydrate le corps (la migraine « post-nouba » étant due à la déshydratation du corps, qui travaille pour éliminer l'alcool).

Certains aliments vont favoriser la détoxination de l’organisme. C’est le cas en particulier du poireau qui agit comme un véritable balai pour l’intestin. Le poireau est un légume médicament très utile les lendemains de fête pour "se nettoyer le corps" et "se remettre en forme". Il élimine l’acide urique, active la transpiration et purge les poumons. Il contient les vitamines B et C et des sels alcalins. Il est également recommandé pour faciliter l’élimination rénale et effacer les effets des abus alcooliques (Boire pendant 3 semaines 0,5 à 0,8 l/jour d'eau de cuisson des poireaux).

Bonne et heureuse année en santé

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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 14:35
balai.png

Ça y est, le printemps est arrivé ! C’est le début d’un cycle nouveau. Pour la médecine chinoise, l’énergie du Bois s’est installé jusqu’au Feu de l’été. Cet élément influence notre Foie et notre Vésicule Biliaire. Le foie est un organe émonctoire important, participant à la gestion et à l’élimination des toxines. Tout ce que l'organisme n'arrive pas à éliminer par les reins ou par les intestins, passe par le foie : graisses, alcool, médicaments, café… Le foie est capable de neutraliser les substances toxiques et cancérigènes. 

L’hiver, le froid fait apprécier à certains une nourriture généralement plus riche en gras (fritures, petits plats en sauce, restauration rapide) et malheureusement, le foie en subi les conséquences. Ajoutez y l’encrassement du au manque d’exercice et la mise à l’épreuve répétitive du système immunitaire durant la saison froide, alors à la fin de l’hiver, on se sent épuisés et on cumulent les petits soucis de santé. Il est grand temps de procéder au nettoyage de printemps pour réparer les déséquilibres et les grandes fatigues engendrés par les rigueurs de la saison froide.

Signes fonctionnels d'un mauvais fonctionnement hépato-biliaire

Il se manifeste par les symptômes suivants :

  • troubles digestifs en général
  • intolérance alimentaire, principalement envers les corps gras : repas gras, oeufs, crème...
  • nausées, vertiges
  • migraine après les repas
  • bouche pâteuse, langue blanche
  • gonflement du ventre, accumulation de gaz après les repas
  • pesanteur, douleurs, picotements au niveau du foie
  • teint jaunâtre.

Le blues de fin d'hiver, est également un cri d'alarme de notre organisme !

Nul besoin de courir chez votre médecin vous faire prescrire la petite pilule bleue qui dissimulera les symptômes d'encrassement de votre corps sans vraiment en éliminer les causes. A moins de doute raisonnable d’une pathologie, une simple cure de détoxination printanière fera l’affaire. Si cela peu vous rassurer, parler-en même à votre médecin.

Il est important de désacidifier l'organisme, de faire un bon nettoyage du foie et de déloger les accumulations de toxines qui s’emmagasinent dans l’ensemble de l’organisme.

Je préfère la détoxination cette méthode plutôt que de recommander des toniques qui forceraient l’organisme à fonctionner en dépit de la fatigue et de la surcharge.

En quoi consiste le grand nettoyage de printemps ?

Oui, on va nettoyer le foie avec des plantes cholérétiques et la vésicule biliaire avec des plantes cholagogues mais comme les toxines seront libérées dans le sang, c'est le sang qui se retrouvera intoxiqué. Nous aurons donc recours à un dépuratif sanguin. La plupart des toxines du sang s'éliminant par les reins, si nous ne voulons pas surcharger leur travail, il sera sage d’ajouter quelques tisanes diurétiques et de consommer beaucoup d’eau.

Notre peau, elle aussi a souffert des affres de l’hiver, profitez-en pour la nettoyer en profondeur, bien l'hydrater et la revitaliser.

L’alimentation au printemps

Consommer légumes et céréales permet d'éliminer les toxines issues de l'alimentation hivernale plus riche. Les germinations sont des sources concentrées de nutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments). La carotte accélère l'élimination des produits chimiques et fluidifie la bile, le zeste de citron augmente la capacité du foie à éliminer les substances chimiques. Le pissenlit et à la fois cholérétique et cholagogue. C’est un diurétique importante et un excellent dépuratif. On lui prête même une action antirhumatismale.

En résumé

Je crois important de rappeler que la santé se mérite. Si votre organisme est encrassé, il en va comme pour votre voiture : Le moteur s’essouffle et les reprises sont difficiles. Nettoyer votre corps comme votre carburateur et il vous donnera de meilleures performances. Une dernière chose, le corps a un autre point en commun avec la voiture : Il s’encrasse si on ne s’en sert pas !

Allez jouer dehors !

Dossier complet

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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 17:48
vitam.jpg

Une recherche sur Google recense environ 1 890 000 références pour l’expression « santé et produits naturels ». Il est donc devenu facile pour tous de trouver nombre d’informations sur la santé et de jouer aux apprentis sorciers à grand renfort de vitamines et autres suppléments nutritionnels.

Vous souffrez de cécité crépusculaire ? Vous manquez certainement de vitamine A. Votre enfant montre des signes de rachitisme ? Peut-être est-il carencé en vitamine D. Vous êtes victime de crampes nocturnes… C’est un signe de déficit en magnésium…

Nutritionnistes, nutrithérapeutes, naturopathes, sites marchands… Tous rivalisent pour offrir les meilleurs conseils de santé et vendre de bonne foi les meilleurs suppléments possibles : Le ginkgo est bon pour les neurones ! Telle vitamine est bonne pour telle chose… Tel minéraux est indispensable pour… Prenez de l’échinacée… La grande encyclopédie de la santé est sur le web.

Vitamines et minéraux sont essentiels à notre santé, c’est vrai ! Il n’en demeure pas moins qu’ils sont potentiellement dangereux si les apports sont trop importants. Des surdoses de vitamine A durant la grossesse ont été associées à des anomalies congénitales. La vitamine D, le fer, le zinc, le sélénium et le calcium sont également toxiques à fortes doses. Des quantités importantes de vitamine B6 et de fluorure induisent aussi des effets secondaires néfastes. Plus de 2000 mg de vitamine C peuvent causer des maux d’estomac ; Les huiles essentielles peuvent être mortelles…

Les conséquences d’une surdose en oligo-éléments sont pire encore qu’un excès de vitamines: Le système immunitaire peut s’en trouver affaibli. Trop de sélénium entraîne des vertiges et une perte de cheveux; un excès de zinc peut aussi provoquer vertiges et troubles intestinaux. L’échinacée peut interagir avec certains antirétroviraux… Bref ce ne sont pas des bonbons!

Une alimentation équilibrée suffit à apporter les nutriments nécessaires à notre organisme. Il n’est pas nécessaire de se supplémenter. Par contre, si vous ne prenez pas le temps de bien vous nourrir, vous chercherez à combler certaines carences nutritives en gobant toutes sortes de pilules.

Si tous les signes démontrent que vous êtes en carence, ne courez pas chez votre pharmacien acheter le gros format concentré 30% en plus. Gavez-vous de fruits, de légumes, céréales et autres légumineuses. Non seulement vous comblerez vos carences mais votre santé s’améliorera. Découvrez notre section : " Les aliments riches en..." sur detoursante.com

Si, vous devez malgré tout prendre des suppléments, optez pour des multivitamines. Elles combleront en partie les carences vitaminiques et minérales. Vitamines, minéraux, oligos, sont des nutriments uniques en ce sens qu'ils sont extrêmement actifs pour notre santé et qu'ils peuvent être également de puissants oxydants intracellulaires.

Sources :

http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/res-rech/res-prog/nutri/micro/minerals_trace_element_research-recherche_minerals_oligoelement_f.html

http://www.sainealimentationontario.ca/

http://www.aids.ch/webEdition/we_cmd.php?we_cmd%5B0%5D=show&we_cmd%5B1%5D=256&we_cmd%5B4%5D=86

http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2007110899

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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 17:35
detox.jpgEn hiver, la Terre se repose et nous serions inspirés de faire comme elle ; nous y gagnerions en vitalité. L’hiver est la saison où nous devons économiser notre énergie physique et augmenter la durée du sommeil ; le temps de privilégier les activités spirituelles (réflexion, méditation), sur les activités physiques. C’est une phase où les excès seront moins bien tolérés par l’organisme, la période toute indiquée pour effectuer une cure de revitalisation intérieure et un drainage en douceur de reins et de la peau.

L’hiver n’est pas la saison des cures de longue durée ni celle des régimes amaigrissants. On privilégiera plutôt des mini-cures détoxiquantes et des monodiètes revitalisantes.
Grâce à l’observation de Dame Nature, les anciens chinois ont conclu que tout était cyclique, relié à tout et au Tout. Selon la MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise), chacune des saisons s’associe à des parties de l’organisme (organes) ainsi qu’à des éléments, des phénomènes et des comportements observables. Ainsi l’hiver est-il associé au Rein et à la vessie comme organes, à l’ « Eau » comme élément ainsi qu’à la peur, l’anxiété et l’insécurité. Le rein joue un rôle important dans le maintien de notre équilibre intérieur.
Durant chacune des saisons, l’organe qui y est associé est à son activité maximum et il peut arriver qu’il soit en état de déséquilibre ; soit en excès, soit en insuffisance. En hiver, l’effet purificateur d’un drainage permettra de stimuler le rein et lui redonnera ses pleines capacités de filtration.
Dans « Destination Danger », nous avons vu, que le rein est, avec la peau, la principale porte de sortie de nos résidus-cristaux qui sont la conséquence d’une alimentation trop acidifiante, trop carnée, d’une vie trop stressante ou de la prise massive de médicaments. Grâce à une action filtrante sélective, le rein va éliminer ce qui est en trop dans l’organisme tout en conservant ce qui y est indispensable. La stimulation régulière de cet organe par la voie du drainage permettra d’éviter son encrassement et garantira une meilleure élimination des toxines cristalloïdales.  
Le drainage des reins
Pour aider le rein dans son travail, il est important d’augmenter la diurèse (élimination urinaire). Pour ce faire, il suffirait d’augmenter l’apport en eau et d’utiliser des plantes diurétiques (Orthosiphon, bruyère, bouleau, chou, etc.).
Mais on ne «draine» pas n'importe quoi, n'importe quand, n'importe comment. Si la concentration de déchets dans le sang est trop importante ou que la consommation d’eau est insuffisante, le rein n’est plus à même d’effectuer son travail de filtration. Le drainage est une action purifiante qui prend les toxines à l'intérieur et les transporte à l'extérieur, encore faut-il que l’émonctoire concerné soit en état de faire son travail.
On ne sollicitera le rein que s’il est en bonne forme, sinon (urines très foncées, odeur forte…) on dérivera préalablement une partie des toxines vers la peau qui, via la transpiration, prendra le relais dans l'élimination des toxines, soulageant ainsi le travail des reins. On pourra aussi avoir recours à des cataplasmes d’argile ou de chou sur les reins pour dériver un maximum de toxines vers la peau.
Le drainage de la peau
La friction au gant de crin ou à la brosse est un excellent moyen de stimuler la peau. L’exercice physique stimule les métabolismes, la sueur éliminée sera beaucoup plus abondante et chargée de toxines. Un bain chaud, un bain de vapeur suivi d’un massage roulé, des plantes sudorifiques (bardane, bourrache, sureau…) contribueront également au nettoyage de la peau. 
En ces lendemains de fêtes, ce ne sont pas que les reins et la peau qui sont encrassés. Vous pouvez également relancer vos fonctions hépatiques par un travail préalable sur le foie qui favorisera la tonicité de l’organisme.
L’alimentation
Retrouvez le bon goût des soupes de légumes qui embaument les cuisines, évitez les aliments acidifiants que sont notamment les viandes grasses, les céréales et les sucres raffinés. Favorisez les aliments riches en vitamine C, les germinations, les céréales alcalinisantes (avoine, quinoa, riz sauvage)… Veillez à boire beaucoup (1.5 à 2 litres d’eau par jour), de préférence une eau peu minéralisé, voir même distillée afin de favoriser une élimination maximale.
Vivre l’hiver en harmonie
Se mettre en harmonie avec l’énergie de l’hiver signifie se reposer, comme les plantes, dormir, se régénérer, L’hiver est le temps du silence, de l’introspection, de la lenteur, c’est un cadeau de la vie. Le sage qui pratique l’art du bien-être diminue ses activités, restaure ses forces, se tourne vers l’intérieur pour mieux renaître au printemps. 
Dossier relatif : Comment rester en santé ?
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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 18:09
Malbouffe, suralimentation, tabac, alcool, drogues légales et illégales, OGM, pesticides, stabilisateurs de goût, colorants, agents de conservation, pollution… Notre organisme lutte sans cesse pour se débarrasser de substances qui ne devraient pas se trouver là !
Boutons, rhumes, allergies, maux de tête et autres broutilles sont, une tentative de sa part de rejeter des déchets devenus trop nombreux. Votre corps essaie de vous faire comprendre quelque chose.
N’écoutez pas ses messages, rajoutez un soupçon de surcharge de travail, un zeste de manque de sommeil, soupoudrez de stress en tout genre… les systèmes de défenses s’effondrent et la maladie s’aggrave.
La maladie se caractérise par la présence de substances indésirables dans l’organisme. La maladie et son cortège de symptômes sont l’expression des efforts du corps pour se débarrasser de ces toxines.
La guérison interviendra lorsque les déchets auront été expulsés, que les tissus se seront réparés et que l’état humoral sera redevenu normal.
Il ne s’agit de nier pas la nocivité des microbes, seulement d’affirmer que la cause première des maladies n’est pas le microbe lui-même mais l’état du terrain surchargé qui lui permet de s’installer.
Hippocrate lui-même a dit :
 « Toutes les maladies se guérissent au moyen de quelque évacuation, ou par la bouche, ou par l’anus, ou par la vessie, ou par quelque émonctoire. L’organisme de la sueur en est un, qui est commun à tous les maux. »
La thérapeutique, pour être logique devrait donc se baser sur cette constatation et soutenir les efforts curatifs mis en œuvre par le corps.
Si vous écoutez les messages de votre corps et que vous le soutenez dans sa démarche de purification, alors votre santé s’améliorera.
Malheureusement, bien peu d’entre nous savent ou sont conscients de ce mécanisme de guérison. J’ai dû attendre ma formation de naturopathe pour comprendre ce simple fait. La santé est une donc une question de culture personnelle.
Je ne cherche pas à vous vendre une consultation ou un quelconque produit, j’aimerais seulement vous faire prendre conscience que si vous consacrez un peu de votre précieux temps à vous informer de comment fonctionne votre corps, c’est vous et votre famille qui au final serez les grands gagnants.
Je ne dis pas non plus de ne pas consulter son médecin ou tout autre professionnel de votre choix. Ils sont là pour vous aider à comprendre ce qui ne va pas et pour vous guider sur le chemin de la santé. Mais c’est à vous qu’incombe la responsabilité de modifier ce qui doit être modifié : alimentation, activités physique, mode de vie, nettoyage des fameux émonctoires…
Nul besoin d’être un professionnel pour organiser un jeûne d’une journée, une monodiète de raisin ou faire un simple lavement. Nos grand-mères connaissaient bien ces pratiques aujourd’hui considérées comme folkloriques. Toutes les informations dont vous avez besoin pour corriger vos petits maux sont disponibles sur Internet. Des sites comme : La Nutrition.fr, Passeport Santé, Wikipédia… sont d’excellentes sources d’information sur la santé. Dans les prochaines semaines, par l’intermédiaire de mon blog, je vous aiderais à comprendre la relation entre les maux et les émonctoires et je vous donnerais les moyens de purifier votre organisme. Vous n’aurez donc plus aucune excuse, pas même celle du temps car, je sais que vous savez que nous trouvons toujours du temps pour ce qui est important pour nous.
En ce début d’année, prenez la résolution de vous prendre en main. Adoptez une alimentation santé, abandonnez la sédentarité et purifiez votre organisme. Faites de 2008, votre année santé !
BONNE ANNÉE EN SANTÉ

N.B Cet article a été largement inspiré par le livre de Christopher Vasey, Manuel de détoxication, paru aux éditions Jouvence. ISBN 2-88353-010-6
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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 21:30

Vous pensez que les intestins ont un rôle purement digestif ? Faux ! Cet organe joue en fait un rôle déterminant dans le système immunitaire, puisqu’il abrite 50% de notre potentiel de défense. De plus, la microflore intestinale joue un rôle fondamental sur le fonctionnement des systèmes digestif et immunitaire.

100 000 milliards de bactéries de 400 d’espèces différentes squattent notre système digestif, la plupart situées dans le côlon. A la naissance, le tractus gastrique est stérile mais rapidement une microflore intestinale se développe et varie en fonction de facteurs tels que les conditions de la naissance, l’alimentation du bébé, l’utilisation éventuelle d’antibiotiques ou l'âge...

Flore intestinale & digestion

La fonction première du gros intestin est l’absorption de l’eau et des différents nutriments. La microflore joue un rôle spécifique dans la digestion, celui de fermenter les substances fournies par l’alimentation, comme les fibres alimentaires, qui ne peuvent être digérées par l'intestin grêle. Cette fermentation produit entre autre de l’acide lactique et des acides gras à chaîne courte. Ces derniers fournissant de l’énergie à la paroi du côlon, améliorent l'absorption de minéraux et influencent favorablement le métabolisme des lipides et des glucides dans le foie.

Flore intestinale & immunité

L’intestin agit de trois manières dans le système de défense. En premier lieu, il fait appel à la microflore résidente, qui protège des invasions bactériennes en générant un environnement hostile aux agents pathogènes. Deuxièmement, les cellules de la paroi intestinale ne se contentent pas d’absorber les nutriments, mais elles façonnent également une barrière de protection qui empêche la pénétration des substances nocives. Enfin, le système immunitaire des intestins est fait de cellules immunitaires spécialisées. Ces cellules peuvent réagir selon leurs propres défenses innées tout en déclenchant la production d’anticorps, protéines se liant spécifiquement à d’autres protéines appelées antigènes (l’agent pathogène invasif) pour le désactiver et l’expulser de l’organisme. Les bactéries hôtes de nos intestins communiquent avec les cellules du système immunitaire gastro-intestinal ainsi qu’avec le foie pour coordonner une réponse immunitaire aux antigènes alimentaires et aux micro-organismes pathogènes.

La microflore intestinale est essentielle au fonctionnement optimal des mécanismes de protection. Généralement, il est admis qu’un déséquilibre entre les bactéries amies et les bactéries pathogènes sont à l’origine d’un certain nombre de problématiques, comme le cancer du côlon, le syndrome du côlon irritable, l’inflammation de l’intestin, ou la gastro-entérite. Les changements de régime ou l’utilisation d’antibiotiques peuvent avoir un effet négatif sur l’équilibre de la microflore intestinale. Les bactéries bénéfiques telles que les lactobacilles et les bifidus perdant du terrain au profit de micro-organismes pathogènes, comme par exemple clostridium et entérocoques.

Les multinationales de l’agro-alimentaire ont élaborées plusieurs produits alimentaires visant à modifier la microflore intestinale. Ces produits contiennent : prébiotiques, probiotiques et symbiotiques (combinaison de prébiotiques et probiotiques). J’attend des  études cliniques impartiales pour me prononcer sur ces produis.

Prébiotiques et probiotiques et symbiotiques

Les probiotiques, sont des micro-organismes vivants que l’on retrouve principalement dans les produits laitiers fermentés comme yogourts, les laits fermentés, les végétaux (légumes et céréales) mais aussi le germe de blé et la levure de bière.

Les prébiotiques sont eux des composants alimentaires non digestibles qui appartiennent à la famille des fibres et qui stimulent la croissance ou l’activité d’un certain nombre de micro-organismes de la flore intestinale. On les retrouve dans certains aliments comme les oignons, les artichauts, les bananes, la chicorée et poireaux…

Lors d’une étude menée à double insu avec placebo auprès de patients de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, à Montréal, un probiotique de type Lactobacillus acidophilus aurait non seulement permis de réduire les diarrhées associées à la prise d’antibiotiques mais il aurait également démontré une « forte tendance » à neutraliser la bactérie Clostridium difficile. La fameuse C. difficile.

 

Références

1.        1. Fooks LJ, Gibson GR (2002) Probiotics as modulators of the gut flora. British Journal of Nutrition 88: S39-S49.

2.        2. Probiotics and Prebiotics (2001) American Journal of Clinical Nutrition 73(Suppl): 361S-498S.

3.        3. Steer T, Carpenter H, Tuohy K, Gibson GR, Steer TE (2000) Perspectives on the role of the human gut microbiota and its modulation by pro- and prebiotics. Nutrition Research Reviews (2000) 13: 229-254.

4.        4. Teitelbaum JE and Walker WA (2002) Nutritional impact of pre- and probiotics as protective gastrointestinal organisms. Annual Review of Nutrition. 22, 107-38.

Sites internet :

http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2004082001

http://www.cfpc.ca/cfp/2005/Nov/vol51-nov-editorials-1_fr.asp

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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 17:48
stress-sm.gifCe mal sournois a pénétré notre société moderne par de nombreux accès. Il a envahit nos sphère professionnelle, familiale et personnelle. Il parasite violement les rapports humains et plus encore il précarise l'état de santé de la population.
 
Le stress, personne ne peut y échapper. C’est une réaction normale de l’organisme en réponse à une situation de crise. De plus, il est indispensable dans notre quotidien pour répondre aux agressions auxquelles nous sommes exposés (maladie, pression sociale, deuil, pollution…). Par contre, trop de stress pose problème car l’organisme dépense ses réserves en nutriments, pour se réguler. A long terme, l’exposition au stress entraîne l’épuisement des réserves en nutriments et de l’effondrement su système immunitaire.
En période de stress intense, d’anxiété ou de fatigue, nous avons tous tendance à grignoter des aliments gras et/ou sucrés. Des aliments vides des nutriments nécessaire à notre organisme mais pleins de calories.

Durant ces situations de crise, nous devons :

- privilégier les aliments à forte densité nutritionnelle, comme fruits et légumes, céréales, légumineuses, poissons gras et viandes maigres, huiles riches en oméga 3,

- nous supplémenter en vitamines A, B1, C & E, et en magnésium,

- pratiquer régulièrement une activité sportive modérée,

- bannir les excitants et les tranquillisants: café, alcools, tabac, tranquillisants médicamenteux. De faux amis qui accélèrent l’épuisement de l’organisme et son incapacité à réagir.

- adopter une philosophie du stress.

Depuis de nombreuses années les thérapeutes élaborent des méthodes toutes plus efficaces les unes que les autres, dans le but de diminuer les effets du stress sur l'humain : Thérapies courtes – Relaxation – Exercices – Respiration – Alimentation – Voyages-Santé…

Grâce à la compréhension des mécanismes du stress et de leur impact psychosociologique il nous est désormais possible d'espérer voir diminuer à terme certaines maladies d’ordre psychosomatiques : L’asthme – Le psoriasis – La sciatique !
 
Espérons aussi que cette prise de conscience permettra, un jour, de voir s'établir des nouvelles structures sociales qui permettront à l'humain de développer davantage un potentiel encore inexploité, sans le confronter au stress excessif.
 
Si ce sujet vous intéresse, je vous propose de lire le dossier : LE STRESS : Ami ou ennemi ?
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 23:31
Connaissez-vous beaucoup de personnes qui consultent un professionnel de la santé en disant : - « J’ai mal au dos depuis hier ! » - « Pour la première fois ce matin, j’ai ressenti des palpitations » - « Depuis quelques temps, je ne dors plus, j’ai une baisse d’énergie et une faible estime de moi. »…
 
… Non, bien sur ! Mis à part quelques hypocondriaques zélés ou des esseulés en mal de conversation, personne ne consulte dès les premières apparitions de phénomènes inhabituels. Pourtant, la prévention et le dépistage précoce sont deux clés de voûte de la santé. Je ne dis pas qu’il faut se précipiter dès le premier éternuement ou après une nuit blanche mais simplement que si une situation perdure, il est impératif de consulter.
 
Nombre d’entre nous, malheureusement, ne commençons à entendre notre corps que lorsque la maladie est installée. … Et je suis de ceux là ; Dans les trois dernières années, j’ai eu des maux de dos réguliers, des sensations de brûlures entre les épaules et quelques violents maux de tête. Depuis 6 mois, je refusais l’évidence mais je me doutais bien de ce qui s’installait lentement et inexorablement. Jeudi dernier, le diagnostic est tombé. ARTHROSE VERTÉBRALE. Et avancée à part de ça.
 
Les morts subites sont rares et on retrouve de plus en plus de personnes en perte d’autonomie. Les avancées de la science permettent de sauver chaque jour plus de vie mais souvent à quel prix ? Rien ne vaut la prévention et le dépistage. Ils permettent d’agir rapidement, avant la chronicité de la pathologie.
 
Les signaux d’alarme de maladies potentiellement graves sont nombreux et variés : Fatigue persistante, insomnie, prise de poids, maux de têtes, ongles cassants, crampes nocturnes… Souvent on les ignorera par négligence, manque de temps ou d’argent pour consulter. On ne devrait jamais négliger des symptômes inhabituels et répétitifs car certains signes disparaissent dans l’évolution des maladies. Plus le dépistage est rapide et plus grandes sont les chances de guérison.
 
La faim, la soif, sont des messages à destination de notre conscient pour nous rappeler qu’il faut manger ou boire. Dans le même registre, les maux de dos suggèrent qu’il y a quelque chose qui dérange la colonne vertébrale. Quand notre corps nous parle c’est pour nous dire que quelque chose ne va pas... Je le sais, maintenant !
 
Et vous ?
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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 03:51
L’hiver s’en vient et avec lui, son cortège de rhume et de grippe.
 
Le rhume (rhinite, coryza), est une affection bénigne mais relativement fréquente, déclanchée par quelque 200 virus différents (rhinovirus et coronavirus…). Il s’accompagne de congestion et d’écoulement nasal, d’éternuements et de maux de gorge.
 
La grip­pe (influenza), est une infection virale beaucoup plus sérieuse et contagieuse propagée par trois types de virus. Après une incubation de 24 à 48 heures, les premières manifestations physiques se font sentir : grande fatigue, frissons, maux de tête, courbatures, atteintes des voies respiratoires parfois compliquées d'infections bactériennes

Que penser des antibiotiques et des vaccins?

Il est désormais prouvé que les antibiotiques, sont inefficaces contre les virus, donc inutiles contre la grippe. La vaccination elle, est de plus en plus contestés ou inva­lidés par le fait que nombre d'individus vaccinés n’en sont pas moins victimes de la maladie contre laquelle ils étaient censés être protégés, sans compter les possibles complications post vaccinales. Il est don préférable de miser sur les pouvoirs autorégulateurs de l'organisme, d'autant plus qu'il existe des alternatives sûres, comme par exemple, l’aromathérapie ou oligothérapie (Ex. : cuivre-or-argent (deux à trois fois par jour), un antibiotique naturel qui aug­mente la résistance aux infections.

En prévention :

Dès l'automne commencez une cure de 21 jours d'Echinacea purpurea en teinture mère (extrait de plante fraîche dans de l'alcool), à raison de 50 gouttes le matin. En période d’épidémie, lavez-vous souvent les mains.

Si vous êtes déjà affecté

Prenez quelques jours de repos. Prenez soin de ne pas surchauffer la chambre et de bien l’aérer. Si vous êtes congestionné, humidifiez l'air et désinfectez votre nez avec  du sérum physiologique ou de l'eau de mer. Dès les premiers symptômes, de la grippe, prenez 3 doses d'Occilo coccinum aux 6 heures, vous casserez votre grippe. Sinon, la meilleure chose qu’il vous reste à faire est de gar­der le lit, de boire beaucoup (liquides non nutritifs : Tisane de thym, eau citronnée ou argileuse) et de transpirer le plus possible, car par le jeûne, la diète liquide et la transpiration, vous éliminez les toxines. Diffusez des huiles essentielles antiseptiques à l'aide d'un micro diffuseur (eucalyptus radié et globulus, pins et mélaleuque.

Évitez le stress!  
                                 
C’est l’un des pre­miers facteurs de la maladie. Il diminue la réponse et la capa­cité du système immunitaires en interférant dans la for­mation et l'action bénéfique des globules blancs.

Ayez une alimentation vivante et diversifiée

Afin d’optimiser vos réserves énergétiques et votre résistance, à l'entrée de l'hiver, augmentez votre apport en vitamine C  naturelle (surtout si vous fumez) sous forme de jus de fruits frais (agrumes), ou de fruits (pommes acides, kiwis...) et de légumes crus. Favorisez les produits frais, biologiques, et crus. Évitez ceux qui provoquent des fermentations intestinales (sucres, produits laitiers, céréales contenant du gluten). Ils contribuent largement à bloquer la réponse immunitaire, en modifiant la flore intestinale, ouvrant toute grande la porte aux infections saisonnières. L'abus d'alcool, de médicaments et de tabac, le manque d'ac­tivité physique et de repos ainsi que  la pollution sous toutes ses formes sont également des facteurs qui diminuent les capacités de votre  sys­tème immunitaire.

 « Boostez » votre immunité

Parmi les nutriments les plus souvent recommandés, on trouve :
  • les vitamines A + C + E et B6,
  • le zinc,
  • le  chlorure de magnésium,
  • la coenzyme Q10
  • le L-glutathion.
  • L’échinacée 


Ces nutriments renforcent l'action des cellules immunitaires, dont les macrophages et les fameuses cellules NK (Natural Killer).


Autre choix judicieux :
la chlorophylle, la racine d’eleutherocoque, l’eupatoire pourpre, le gingembre, le ginseng, l’hydraste du Canada,  le Lapacho (Pau d’Arco), la spiruline, le sureau noir. Pour sa part, l’herboristerie chinoise vous offre le shiitake, champignon médicinal qui a fait  l’objet d’études scientifiques et qui s’avère immunostimulant et antivirale. 
Notez également le reishi et le maïtaké, deux autres champignons traditionnellement utilisés pour renforcer l’immunité, apporter énergie, vitalité et longévité. En prévention, la racine de l'astragale, plante issue elle aussi de la tradition d'herboristerie chinoise, peut se prendre en teinture mère pour se refaire une base solide.

Attention à vos intestins

Le Dr Catherine Kousmine disait que 70 % de l'immunité est liée à l'intestin et que cet organe délivré de ses déchets et toxines favorise une défense immuni­taire optimale. L'extrait de radis noir, aide à chasser les toxines intestinales, sources de fermentations nocives et d'affaiblissement immunitaire, par la voie urinaire. Les probiotiques s'avéreront utiles pour repeupler l'organisme de bonnes bacté­ries, nécessaires au maintien ou au réta­blissement de la santé.


Voilà, n’hésitez pas à poser des questions je me ferais un plaisir de vous répondre.


Bon hiver !

P.S. : Un oubli mentionné par Raksha : L'extrait de pépin de pamplemousse, germicide et antibiotique naturel puissant.
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